De tout et de rien

Voici quelques notes personnelles en réaction à l'actualité et à certains événements de ma propre vie.

dimanche, novembre 29, 2009

LA CRISE EST FINIE?

 LA CRISE EST FINIE?
Le volume du chômage, selon la dernière indication mensuelle, s'est alourdi de 52000 unités. Pour autant, le Pouvoir n'en claironne pas moins, par la voix de ses zélateurs, que la reprise économique est à nos portes, que nous rebondissons, que la crise économique est en passe de s'estomper.
C'est faire preuve d'un optimisme de mauvais aloi auquel beaucoup de ceux qui entonnent un tel refrain ne croient sans doute pas. Il s'agit, avant tout, d'inciter à la patience ceux qui souffrent de la politique libérale du Pouvoir.

En fait, pour que la crise économique recule, pour relancer l'économie avec vigueur, il est une condition fondamentale qui doit être remplie.
Il faut, en effet, que le pouvoir d'achat du plus grand nombre, en particulier celui des retraités et des salariés, cessant de décroître soit, au contraire augmenté. Or, il n'est pas dans la nature du pouvoir actuel, au service du capital et des classes dorées, de s'engager dans une telle voie. Il ne peut, sauf à renier sa vocation libérale, modifier le mode de répartition de richesses produites. Il entend, au contraire, permettre au capital de s'approprier une part toujours plus royale des richesses produites et n'en concéder qu'une part toujours plus congrue au monde du travail.

Pareille doctrine fait un devoir aux forces politiques, syndicales et associatives qui se réclament de la Gauche de constituer, par un rassemblement oublieux de vaines crispations identitaires, un front authentiquement de Gauche capable d'élaborer une plate-forme résolument anti-libérale en vue d'aboutir, non pas à quelques décevantes retouches de l'ordre libéral, mais au contraire, d'apporter, en faveur du monde du travail, des changements décisifs.
C'est à ce prix que les forces de gauche pourront préparer l'avènement d'un ordre politique et social plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus respectueux des droits du monde du travail, plus sincèrement ouvert aux urgences écologiques. C'est à ce prix que pourra être mis fin à une crise économique qui n'est rien d'autre que la traduction de la faillite du libéralisme.