Tremblement de terre
Tremblement de terre
Voici quelques jours, le 24 mars 2004 vers 18h.30, il m'a été donné de faire une expérience à la fois déconcertante et rare:
J'étais assis sur mon fauteuil, face à mon ordinateur. Soudain, j'ai senti mon fauteuil vibrer, osciller d'un côté à l'autre. Le phénomène s'est produit, me semble t-il, à deux reprises, pendant une brève durée de quelques secondes.
Surpris, j'ai, cependant, pensé immédiatement à un tremblement de terre.
De fait, quelques heures plus tard, j'ai appris par la télévision que la France venait d'être affectée par un léger tremblement de terre ayant pour épicentre la région de Besançon, ce séisme ayant été ressenti jusqu'à Lyon.
La sensation que j'ai éprouvée était très troublante. Sans paniquer, l'incident ayant été très bref, je me suis néanmoins senti pris de vertige. J'ai
eu l'impression d'être dessaisi de moi-même, confronté à une situation sur laquelle je
n'avais aucune prise, que je ne pouvais, en aucune manière, contrôler.
Cette expérience a confirmé une conviction qui était déjà mienne, à savoir qu'il existe deux types de savoir, un savoir intellectuel relevant de l'analyse, du raisonnement et un savoir plus charnel résultant du vécu. L'expérience qu'il m'a été donné de faire ce jour là relève de ce dernier type de savoir.
Je savais déjà, par réflexion, que nous sommes fragiles, impuissants face à un déchaînement des forces de la nature. Aujourd'hui, cette conscience de la fragilité humaine est, chez moi, assurément plus présente, plus charnelle.
Sans doute, au fil des jours, ce savoir va-t-il perdre quelque peu de sa force pour se résoudre, plus ou moins, en une simple idée.
J'espère cependant que cette idée retiendra un peu de cette substance si riche, si humaine que donne tout vécu vivement ressenti.
Faites moi part de vos commentaires
Voici quelques jours, le 24 mars 2004 vers 18h.30, il m'a été donné de faire une expérience à la fois déconcertante et rare:
J'étais assis sur mon fauteuil, face à mon ordinateur. Soudain, j'ai senti mon fauteuil vibrer, osciller d'un côté à l'autre. Le phénomène s'est produit, me semble t-il, à deux reprises, pendant une brève durée de quelques secondes.
Surpris, j'ai, cependant, pensé immédiatement à un tremblement de terre.
De fait, quelques heures plus tard, j'ai appris par la télévision que la France venait d'être affectée par un léger tremblement de terre ayant pour épicentre la région de Besançon, ce séisme ayant été ressenti jusqu'à Lyon.
La sensation que j'ai éprouvée était très troublante. Sans paniquer, l'incident ayant été très bref, je me suis néanmoins senti pris de vertige. J'ai
eu l'impression d'être dessaisi de moi-même, confronté à une situation sur laquelle je
n'avais aucune prise, que je ne pouvais, en aucune manière, contrôler.
Cette expérience a confirmé une conviction qui était déjà mienne, à savoir qu'il existe deux types de savoir, un savoir intellectuel relevant de l'analyse, du raisonnement et un savoir plus charnel résultant du vécu. L'expérience qu'il m'a été donné de faire ce jour là relève de ce dernier type de savoir.
Je savais déjà, par réflexion, que nous sommes fragiles, impuissants face à un déchaînement des forces de la nature. Aujourd'hui, cette conscience de la fragilité humaine est, chez moi, assurément plus présente, plus charnelle.
Sans doute, au fil des jours, ce savoir va-t-il perdre quelque peu de sa force pour se résoudre, plus ou moins, en une simple idée.
J'espère cependant que cette idée retiendra un peu de cette substance si riche, si humaine que donne tout vécu vivement ressenti.
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publié par Albert @ lundi, mars 01, 2004
