Comment comprendre les "FIGHTS"?
LES "FIGHTS"
Il est un phénomène qui ne cesse de s'amplifier dans un certain nombre de nos villes tant et si bien qu'on peut désormais parler de fait de société.
Il s'agit des "fights".
Sous ce vocable anglais, on désigne des bagarres collectives entre bandes rivales.
Ces combats se déroulent selon des règles, obéissent en quelque sorte à une déontologie, il est vrai, souvent transgressée:On ne doit pas utiliser d'armes de quelque nature que ce soit, on ne frappe pas un adversaire à terre, on met fin au combat d'un commun accord, chaque camp doit s'occuper de ses propres blessés.
Notons encore que ces conflits ont un caractère unisexe. Ils opposent des hommes entre eux et parfois, mais beaucoup plus rarement, des femmes entre elles.
Pour autant, ces bagarres, souvent très violentes, peuvent-elles être regardées, ce qu'affirment certains, comme un simple sport de rue ou comme un sport extrême, à l'image du ski de haute montagne ou de la pratique des cascades?
Assurément non, du moins, à mes yeux. Alors pourquoi cette violence?
Les causes de telles bagarres collectives sont, nul doute, multiples mais il en est une qui, à mon sens, mérite d'être soulignée.
Ces combats me paraissent avoir un lien avec la société dans laquelle nous vivons.
Cette société, plus que jamais, sous le régime Sarkosien, est une société de plus en plus libérale, fondée sur un esprit de farouche concurrence et d'âpre rivalité.
Dans beaucoup de nos entreprises, en particulier dans les plus grosses, on exerce des pressions sur les personnels. Ces derniers sont exhortés à être toujours plus performants. On travaille avec des collègues qui cessent d'être des collègues pour devenir des rivaux. Les directions ne cessent, en effet, d'évaluer les employés, de les mettre en état de rivalité les uns envers les autres.
Ces pressions, insoutenables pour certains comme en témoignent tragiquement les suicides que l'on a pu dénombrer dans de très grandes entreprises, génèrent de la souffrance au travail mais aussi de l'agressivité.
De plus, l'injustice d'une économie libérale dont le but ultime est de faire grossir les profits du capital par une sur-exploitation des travailleurs, engendre inéluctablement de la colère qui peut déboucher sur des violences.
Aussi bien, dans un tel contexte, n'est-il sans doute pas faux de considérer que ces "fights" remplissent une fonction d'exutoire, qu'ils permettent à certains de se libérer de la violence qu'ont inscrite en eux ce détestable régime libéral,en raison d'inacceptables conditions de travail et de rémunération ou encore en raison de conditions de vie douloureuses liées au développement de la précarité et de la pauvreté ainsi qu'à la stagnation du chômage.
Les lecteurs de mon site et plus particulièrement ceux qui dans ce site prêtent attention à mon blog, n'auront pas manqué d'observer que je saisis toute occasion d'instruire le procès du libéralisme.
Aujourd'hui, à l'examen de ces "fights", je me sens plus que jamais fondé à dénoncer le libéralisme, non seulement parce que c'est un ordre injuste dur aux travailleurs mais plein de mansuétude pour les grands possédants et les nantis mais aussi parce qu'il expose notre société aux risques imprévisibles et dangereux de la violence.
Il est un phénomène qui ne cesse de s'amplifier dans un certain nombre de nos villes tant et si bien qu'on peut désormais parler de fait de société.
Il s'agit des "fights".
Sous ce vocable anglais, on désigne des bagarres collectives entre bandes rivales.
Ces combats se déroulent selon des règles, obéissent en quelque sorte à une déontologie, il est vrai, souvent transgressée:On ne doit pas utiliser d'armes de quelque nature que ce soit, on ne frappe pas un adversaire à terre, on met fin au combat d'un commun accord, chaque camp doit s'occuper de ses propres blessés.
Notons encore que ces conflits ont un caractère unisexe. Ils opposent des hommes entre eux et parfois, mais beaucoup plus rarement, des femmes entre elles.
Pour autant, ces bagarres, souvent très violentes, peuvent-elles être regardées, ce qu'affirment certains, comme un simple sport de rue ou comme un sport extrême, à l'image du ski de haute montagne ou de la pratique des cascades?
Assurément non, du moins, à mes yeux. Alors pourquoi cette violence?
Les causes de telles bagarres collectives sont, nul doute, multiples mais il en est une qui, à mon sens, mérite d'être soulignée.
Ces combats me paraissent avoir un lien avec la société dans laquelle nous vivons.
Cette société, plus que jamais, sous le régime Sarkosien, est une société de plus en plus libérale, fondée sur un esprit de farouche concurrence et d'âpre rivalité.
Dans beaucoup de nos entreprises, en particulier dans les plus grosses, on exerce des pressions sur les personnels. Ces derniers sont exhortés à être toujours plus performants. On travaille avec des collègues qui cessent d'être des collègues pour devenir des rivaux. Les directions ne cessent, en effet, d'évaluer les employés, de les mettre en état de rivalité les uns envers les autres.
Ces pressions, insoutenables pour certains comme en témoignent tragiquement les suicides que l'on a pu dénombrer dans de très grandes entreprises, génèrent de la souffrance au travail mais aussi de l'agressivité.
De plus, l'injustice d'une économie libérale dont le but ultime est de faire grossir les profits du capital par une sur-exploitation des travailleurs, engendre inéluctablement de la colère qui peut déboucher sur des violences.
Aussi bien, dans un tel contexte, n'est-il sans doute pas faux de considérer que ces "fights" remplissent une fonction d'exutoire, qu'ils permettent à certains de se libérer de la violence qu'ont inscrite en eux ce détestable régime libéral,en raison d'inacceptables conditions de travail et de rémunération ou encore en raison de conditions de vie douloureuses liées au développement de la précarité et de la pauvreté ainsi qu'à la stagnation du chômage.
Les lecteurs de mon site et plus particulièrement ceux qui dans ce site prêtent attention à mon blog, n'auront pas manqué d'observer que je saisis toute occasion d'instruire le procès du libéralisme.
Aujourd'hui, à l'examen de ces "fights", je me sens plus que jamais fondé à dénoncer le libéralisme, non seulement parce que c'est un ordre injuste dur aux travailleurs mais plein de mansuétude pour les grands possédants et les nantis mais aussi parce qu'il expose notre société aux risques imprévisibles et dangereux de la violence.